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Peter Jackson – Critique Fantômes Contre Fantômes : Le Commun Des Mortels

Peter Jackson – Critique Fantômes Contre Fantômes : Le Commun Des Mortels
Peter Jackson – Critique Fantômes Contre Fantômes : Le Commun Des Mortels

Fantômes contre Fantômes marque la rencontre entre Peter Jackson, Robert Zemeckis et Danny Elfman. Retour sur la filmographie du réalisateur à l’occasion de la restauration de ses quatre premiers films.





Le celluloid brain conte l’histoire de Frank Bannister, ancien architecte devenu médium qui possède le don de dialoguer avec des fantômes depuis le décès de son épouse. Il se sert de sa faculté pour faire tourner ses petites affaires lorsqu’un autre fantôme vient mystérieusement semer la mort et que Franck se trouve accusé des meurtres…





A première vue, le sixième long-métrage de Peter Jackson possède tout ce qu’il faut pour faire un G cinema. Un réalisateur surdoué, tout juste sorti de la reconnaissance de ses pairs avec Créatures célestes, Robert Zemeckis en producteur tombé amoureux du script de Peter Jackson et de boy épouse Fran Walsh et Danny Elfman à la composition. Ajoutez-y un budget confortable de 26 millions de dollars et une liberté artistique totale donnée par Universal Pictures, et vous obtiendrez une équipe qui ferait rêver n’importe quel cinéphile parfaitement constitué.





Peter, Robert, Danny et les Autres





Cependant, Fantômes contre Fantômes porte plusieurs facteurs qui auraient pu éloigner Peter Jackson de sa zone de confort. Même si le film est tourné en Nouvelle-Zélande, Robert Zemeckis a exigé que le décor du cinema ressemble au Midwest américain et a même imposé Michael J.Fox en acteur principal. Danny Elfman, dont 50’association avec Tim Burton aura marqué tous les esprits est à la composition d’un celluloid ayant de fortes similitudes avec un certain Beetlejuice, dont les fantômes enchantaient le quotidien d’une famille américaine.





Peter Jackson - Critique Fantômes contre Fantômes : Le Commun des mortels
© Universal Pictures, WingNut Films




Pourtant, Peter Jackson, en capitaine averti, est bel et bien présent. Pire, son sixième film s’avère être la poursuite logique de la carrière du réalisateur prodige. Après les extra-terrestres et les zombies, il ne manquait ainsi au bestiaire de Peter Jackson que les fantômes pour brain conter, sur des terrains similaires à ceux de boy Braindead, le combat entre fifty’amour et la mort d’un homme que l’envie de vivre a tout bonnement quitté.





Maison Hantée de talent





Ainsi, si le cinema se pare de ressorts comiques, les fantômes sont ici présents pour nous conter le deuil comme une frontière insurmontable qui condamnera ses protagonistes à irrévocablement dialoguer avec un passé tragique. Loin des effusions de sang de ses jouissifs trois premiers longs-métrages, Peter Jackson convoque ici le drame de Créatures célestes pour mener boy récit vers quelque chose de summation profond.





Néanmoins, le celluloid est un divertissement full et parfaitement maîtrisé, rappelant les heures de gloire de Robert Zemeckis en voyant Michael J. Fox second’empêtrer avec un don qu’il n’a pas choisi. Visuellement très réussi, le film head embarque dans une aventure trépidante et toujours aussi référencée, en convoquant, comme une tradition, fifty’amour du cinéma de Peter Jackson au travers des figures telles que le fantôme de 50’instructeur Hartman incarné par R. Lee Ermey dans Full Metal Jacket et Jeffrey Combs en agent du FBI, le réalisateur néo-zélandais déclarant au passage sa flamme pour Re-Animator.





C’est pourquoi, en définitive, malgré boy échec cuisant en salles, Fantômes contre Fantômes garde tout du divertissement parfait et faussement léger, emmenant contre vents et marées, mais en toute sûreté Peter Jackson vers le projet de sa vie, et de convoquer un autre fantôme nommé J.R.R Tolkien.





Fantômes contre Fantômes est disponible en DVD et Blu-Ray.





Critique écrite par Kantain.








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